Seule avec sa nostalgie ... [PV: Franky]

Frances sortit de sa chambre sa guitare sur le dos et son sac en bandoulière sans but précis. Elle avait besoin de marcher un peu, de profiter du calme qui régnait dans l'université, à cette heure tous le monde devait être en train de diner.

En marchant dans les couloirs, elle passa devant quelques groupes d'ami et sentit bien seule à cet instant. Ses frères lui manquait, elle venait de les appelés mais les entendre venait de raviver sa nostalgie du bon vieux temps où ils mangeaient tous les trois devant la télé.

Elle passa devant la salle d'étude, personne à l'horizon. Frances passa la porte et observa un moment la pièce, les tables y étaient disposé de façon à créer ,parfois, des groupes de quatre, parfois des tables simple.

Elle s'installa à une table de quatre, et se mit de façon à être face à une fenêtre. La pile de papier que l'administration lui avait donnée était dans son sac et la jeune fille se décida à les remplir maintenant. Nom, Prénom, date de naissance... Sur tous les papiers c'était les mêmes questions, ils ne peuvent pas faire de photocopies pensa-telle.

Au bout de dix minutes, elle laissa de côté ses papiers, sassit sur la table et se mit à jouer Wake Me Up When September Ends de Green Day à la guitare et se mit à chanter.

Summer has come and passed
The innocent can never last
Wake me up when september ends

Like my fathers come to pass
Seven years has gone so fast
Wake me up when september ends

Frank dévala les marches à une vitesse vertigineuse. Il avait oublié son porte-feuille sur l'une des diverses tables de la salle d'étude. Sa carte de crédit, son argent, sa carte étudiant, et tant d'autres papiers importants. Il se rua dans la salle presque déserte. A cette heure ci, la majorité des étudiants préféraient soulager leurs estomac devant le diner qu'offrait le restaurant de l'établissement plutôt que de s'ennuyer en salle d'étude. Il les comprenait tellement. Il soupira en passant entre les rangs. Il se dirigea vers la table qu'il avait utilisé quelques heures auparavant, tel un automate. Et s'il ne le retrouvait plus ? Il se secoua la tête de gauche à droite. Impossible! Il fallait qu'il le retrouve, sinon il était dans le pétrin.

Le jeune chanteur, lança un coup d'oeil à toutes la tables devant lesquelles il passait. Il reconnut la sienne grace à la fenêtre qui lui faisait face, mais aussi grâce à une jeune blonde qui y était assise. Elle chantait. Frank resta stoïque, préférant écouter sa voix cristalline. Ce serait bête de l'interrompre pour si peu. En effet, ce n'était pas son problème à elle si il avait paumé son porte-feuille. Il attendrait donc qu'elle finisse.

When september ends. Green Day. Il sourit en écoutant sa version de la chanson. Elle était légèrement moins bien que celle du groupe d'origine, mais il aimait beaucoup le timbre chaud de sa voix. Il se racla la gorge quand elle finit.

"Salut." Commença-t-il.

Frances s'était laissé aller en chantant cette chanson, c'était une des chansons préféré de son petit frère et elle lui chantait souvent quand elle était un peu plus jeune.

La chanson fini, elle sursauta en entendant le raclement de gorge de quelqu'un dernière elle. C'était un jeune homme, plutôt mignon, se dit-elle.

Salut. répondit-elle en souriant.

Elle posa sa guitare à côté d'elle sur la table où si trouvait toujours les papiers qui demeuraient encore à moitié vide.

Tu es là depuis longtemps? demanda-t-elle.

Frank lui fit un sourire franc. Il aimait bien les traits de son visage maintenant qu'il pouvait mieux la voire. Normale, elle s'était retournée. La couleur particulière de ses yeux le captiva de suite. Ses pupilles étaient d'un jaune-vert qu'il n'avait jamais vu auparavant. C'était assez joli mais aussi assez spécial. Il ne savait pas se prononcer sur ce que cela lui inspirait.

" Assez longtemps pour t'écouter chanter." Répondit-il simplement.

Il s'approcha de la table et se mit à fouiner un peu partout. Son porte-feuille était introuvable.

"Dis, tu n'aurais pas entrevu un portefeuille en cuir marron, sur cette table quand tu es venue ? J'ai perdu le mien." Demanda-t-il.

Il relava la tête sur elle et sourit.

"Si tu le retrouves avec moi, je te payes un diner dans le restaurant le plus cher de la ville!" Promit-il, en guise d'appât. Il avait besoin d'aide dans ses recherches.

Elle le vit se mettre à fouiller partout, recherchant désespérément son porte-feuille.

Je suis désolé je ne l'ai pas vu ...

Il la regarda et lui fit une propositions plutôt alléchante pour qu'elle l'aide à le retrouver bien qu'elle ne soit pas matérialiste, un bon diner la tentait toujours.

Alors si tu me prend par les sentiments ! dit-elle en riant.

Elle sauta de la table et se mit à la recherche de ce trésor. Elle regarda sous la table, près de la fenêtre et soudain elle se retourna vers le jeune homme.

Au fait moi c'est Frances ...

Frank lui sourit avant de retourner à ses recherches. Il passa à l'autre extrémité de la table et se mit à chercher. Il passa même aux tables voisines. Sans succès. Il commençait à s'inquiéter sérieusement. Ce n'était pas un problème d'argent mais il avait besoin de ses papiers et surtout de sa carte séjour. Il ne fallait pas oublier qu'il était un étudiant étranger ici. Il soupira.

"Merde." Laissa-t-il échapper, avant de se retrouver à quatre pattes sur le sol givré. Il chercher entre les bancs. Mais ou avait-il bien pu le laisser ?

La jeune femme lui parla. Il leva la tête, manquant de l'heurter avec un pied de table puis sourit. Il était vrai qu'il ne s'était pas présenté.

"Frances ? C'est joli. ça se prononce comme le pays ?" S'enquit-il. Ce n'était pas un prénom qu'il avait déjà entendu avant, ni en Allemagne ni en Italie. " Ich bin Frank Ziegler." Sourit-il. " Tu pourras vérifier si toute fois je retrouve mes papiers ..."

Frances réprimât un rire quand elle vit que Frank faillit se cogner.

Merci, ça se prononces à l'américaine en fait. expliqua-t-elle

Elle se remis à chercher le porte-feuille en avançant à travers la salle. Tout en avançant elle commença à parler avec Frank.

Alors comme ça tu viens d'Allemagne ? demanda-elle curieuse d'en savoir plus sur lui.

Elle regarda par le fenêtre le soleil se coucher, le ciel était magnifique. Les couleurs de feu du soleil couchant l'avait toujours rendue admirative. Lors de son adolescences elle passait beaucoup de temps sur le toit de sa maison à regarder ce magnifique spectacle qui l'inspirait tant.

Il sourit puis se concentra une seconde fois sur ses recherches. Parler alors qu'il exécutait ce travail minutieux ne le dérangeait pas le moins du monde. Cela le calmait même, et l'empêchait de penser ou de s'inquiéter sur le sort de ses papiers.

" Je vois. Je vais donc le prononcer correctement. Ce serait idiot que je déforme un si joli prénom." Sourit-il, sans la regarder.

Frances ne répondit pas tout de suite. Il leva les yeux pour la découvrir en pleine contemplation du soleil. Il était entrain de se coucher et il fallait avouer que ce spectacle était magnifique. Elle avait l'air si admirative et rêveuse. Il sourit. Cet aspect de sa personnalité accentuait la première impression qu'il avait eu d'elle. Une fille romantique et rêveuse, voire lunatique.

"Je suis Germano-Italien pour tout te dire. Je suis d'ailleurs particulièrement fier de mes origines Italiennes bien qu'ayant vécu toute ma jeunesse à Hambourg." Il sourit. " J'ai des gouts plus italiens, niveau bouffe, filles et musique."

Elle se retourna et observa la salle, parcouru la pièce du regard à la recherche du porte feuille.

Un italien, dit-elle d'un ton presque admiratif. J'ai toujours rêvé d'aller en Italie.

Et fallait avouer que la nourriture italienne était l'une de ses préférée, les pizzas, les pattes, les tiramisus. Qu'elle délice! pensa-t-elle. Frances rassembla ses idées et arrêta de penser à la nourriture et se concentra sur l'objet de leur recherche. Rien sur les tables et décida donc de se concentrer sur le sol et s'assit par terre, regardant attentivement pour trouver tous ce qui ressemblerai de près ou de loin à un porte-feuille.

Il sourit.

Moi j'ai toujours rêvé de vivre en Italie.

L'italie était plus que des gouts et des couleurs. Ce n'était pas qu'un simple style de vie, ou un sang bouillant qui coulait dans ses veines. L'air qui volaient librement dans les rues de Milan, avait une odeur particulière. Cette senteur, douce et douloureuse à la fois avait le pouvoir de lui faire du bien.

Je me suis toujours sentit chez moi la-bas. Confessa-t-il.

Frank baissa les yeux, et se mit à chercher plus méticuleusement son porte-feuille.

Au fait, si je ne le trouve pas, c'est toi qui invites. Ria-t-il. Je commence à avoir faim, et comme sans argent je ne peux pas t'inviter ...

Assise par terre en taileur elle regardait Frank, il avait un petit sourire quand il parlait de l'Italie, ses yeux brillaient et Franced se trouva soudain stupide a le fixer ainsi.

- Alors je vais vraiment le retrouvé ton porte-feuille, ria-t-elle quand il lui annonça les "conditions" de la recherche du fameux porte-feuille.

Elle s'approcha des étagères qui se trouvaient au fond de la salle, elle parcourus les rangers de livre, de grands classiques de la littérature si trouvait, des stylos, des tonnes et des tonnes de papiers...

- Tu es sur que tu l'as oublier ici ? Demanda-t-elle en s'adossant aux bibliothèques.